Amis Vététistes, le CR de la Randonnée « la tabernacienne » de dimanche :

« Dimanche 29 mars 6h45 : j’ouvre un œil et regarde le réveil, ça va j’ai le temps… j’ouvre le 2ème œil et réalise qu’il me reste 35 minutes pour me lever, déjeuner, m’habiller… oh là ça va être chaud… mais faisable, faut pas traîner, aller à l’essentiel et éviter le superflu ! Je regarde dehors, il a plu, probablement beaucoup, mais il ne pleut plus ! 7h20, avant de partir je consulte un SMS de Robert reçu à 6h45 : « La tabernacienne sous la pluie ! Oui ou non ? A+ Robert ». Pas le temps de répondre, il faut que je parte, je suis déjà limite, j’ai en mémoire le rappel de Mickael : 5 minutes avant ce n’est pas l’heure, 5 minutes après c’est plus l’heure ! Je descends au sous-sol et la catastrophe, mon camelbak s’est renversé sur le sol : le sac baigne dans le sirop de menthe ! Je suis prêt à abandonner et puis je me ressaisi, j’attrape un sceau, une serpillère et le tour est joué en moins de 2 min. Il est 7h25 quand je décolle, ça devrait encore aller au pire je serai au RDV à 7h35. 7h32 j’arrive au point de RDV une peu essoufflé et là, moi qui pensait être accueilli par un foule en délire, je ne vois que deux valeureux Vététistes : Hamid et Claude. Nos camarades sont tous restés sous la couette : de crainte de salir leur belle monture ou plutôt par envie de rester auprès leur belle ? A eux de nous dire, en tout cas ceux qui voulaient préparer la Jean Racine, loupent là un bel entraînement ! Pas un cyclo non plus !!! Tant pis pour eux, on y va !

Arrivés sur place on retrouve notre ami Jacques. Incroyable ce Jacques, avant même de te dire bonjour il te vanne « alors t’es venu avec ton mini vélo ? ». T’inquiète Jacques, le mini vélo sera encore devant aujourd’hui ! On retrouve également sur place Jean-Pierre venu avec son club (ils étaient 4 eux aussi). Après un petit café, on part sur le parcours de 45 km. Les premiers kilomètres s’enchaînent sur un terrain gras mais une boue pas collante, rien à voir avec la semaine précédente ! Du vrai VTT, il faut en permanence maîtriser ses trajectoires, en évitant de prendre trop de vitesse sous peine de décrocher de l’avant et de faire en sorte d’avoir un maximum d’accroche dans les montées. C’est dur mais c’est bon ! Un peu avant le ravitaillement, je commence à avoir des ennuis mécaniques – dès que j’appuie en force, le pédalier se bloque. Un ou deux coups de tournevis de notre ami Hamid et ça repart. Après le ravitaillement, Jacques nous fait part de son souhait de prendre le parcours de 35. Allons Jacques, on reste ensemble, tu ne vas pas nous laisser maintenant ? Et c’est reparti toujours à quatre, Jacques est regonflé. Au bout de quelques kilomètres, plus de Jacques ! Jacques nous appelle « Putain c’est la merde, avec la fourche « bloquée » je ne peux pas continuer, je rentre par la route ». Nous lui souhaitons bon retour. Chapeau quand même pour Jacques, il a eu le courage de se lever et croyez-moi ça n’a pas dû être facile (changement d’horaire, soirée la veille…arrosée ou pas ? En tout cas le terrain l’était). On reprend notre périple à trois, les kilomètres s’enchaînent à faible allure. Deuxième ravitaillement, il est un peu plus de 11h. Il va falloir accélérer un peu. Les derniers kilomètres se font ressentir, en tout cas moi je commence à avoir ma dose. Claude commence à avoir des ennuis mécaniques, les vitesses ne passent plus… 12h45, on arrive enfin. Un casse-croûte et on repart non sans avoir relancé Hamid qui prend son temps et fait la causette avec une ancienne connaissance ! Arrivée à la maison : 13h30. Voilà, vous savez tout sur cette belle randonnée, nous sommes même passés dans des endroits qu’aucun de nous quatre connaissions. J’espère que vous (ceux qui sont restés sous la couette) regrettez d’être restés sous la couette ».

 

Bonne semaine à tous.

Bruno